La physiologie étudie le fonctionnement des organismes vivant et leurs relations avec leur milieu. Bien sûr, nous nous intéressons particulièrement à la santé humaine.
L'étude de la physiologie ne devrait pas être réservée aux médecins. Quiconque aménage un espace ou construit une situation doit être conscient du confort ou de l'inconfort des utilisateurs.
La perception induit en grande partie la pensée. Ainsi, le passage d'un pont, ou même d'une porte, modifie le cours du jugement de celui qui le franchit. Quelqu'un qui souffre, ou qui a simplement une digestion difficile, n'a plus la même liberté de conscience.
"C'est chose tendre que la vie, et aisée à troubler" Montaigne
L'architecture se doit d'inclure la physiologie. Si d'après Karl Marx, la pensée dépend des conditions matérielles d'existence, la psychologie nous enseigne que le sentiment vient de la satisfaction (ou non) des besoins physiques. L'égo lui-même a besoin de preuves tangibles.
La préoccupation de la santé dans l'habitat est moderne. l'homme de la tradition était plus indépendant de son logis.
Cette préoccupation a plusieurs origines : L'influence de la médecine, la libération du corps, l'émancipation de la femme, l'épanouissement individuel, la sédentarisation, l'urbanisation ...
Elle est toujours actuelle :
- à sa fondation, on trouve les hygiénistes du 19è siècle
- le mode de vie urbain nous éloigne de l'écologie
- la mondialisation nous apporte des modes comme le Feng Shui
- on trouve des espaces dédiés : sports, musculation, balnéo, etc ...
- et il y a malheureusement une actualité des menaces pour la santé (épidémies, pollutions, climat ...)
Notez la succession : non perçu > non reconnu > agrément (facilité-intensité) > fatigue > douleur > dommage. La puissance n'est pas toujours heureuse.
La mémorisation de la sensation va en fixer le sens : en général on n'aime pas trop aller chez le dentiste.
On distingue les perceptions dirigées par la volonté : la vue, le toucher, le goût et les perceptions subies : l'ouie, l'odorat. On peut dire de ces dernières que ce sont elles qui nous dirigent.
Différents organes se conjuguent pour une seule perception. L'homme est un animal qui focalise : multiplicité des simulations, mais unicité de la perception.
Le monde n'est pour nous qu'une représentation (Arthur Schopenhauer). Nous l'abordons avec des concepts, quand ce n'est pas de la magie : nous avons l'idée de la sensation, qui parfois trouble celle-ci.
Ainsi, la réalité : est-ce moins d'illusion ?
Le "vécu", le temps perçu, est une subjectivité.
Ce qui interpelle, c'est l'inconfort, c'est à dire le négatif, le désagrément, la maladie
La santé, c'est d'abord ce qu'on ne ressent pas. Cette absence est liberté pour l'esprit, qui peut vagabonder à sa guise.
La santé, le confort ne sont pas que des notions négatives. Ce sont des variations. Elles apportent un renforcement de la personnalité. La volonté des classificateur a été de considérer la santé positivement et non négativement. Cependant, cette positivité n'est pas objective. Si le bien-être est considéré comme un état de disponibilité, cette pure disponibilité ne nous oriente pas.
La force est prête à l'emploi. C'est là que la physiologie trouve ses limites : l'idée de devoir.
Nous sommes des êtres historiques, nous demandons du sens : nous le trouvons de façons différentes, dans le connu, dans l'intrus, dans le bienvenu ...
Le discernement est absolument nécessaire. Résultat de la culture, il permet de nous orienter. La culture, c'est distinguer le bruit de la musique.
D'après Ivan Illich, il n'y a pas de "besoins humains" : ceux-ci sont fabriqués.
Les réglementations se résument principalement à éloigner le danger.
La connaissance s'est étable contre l'évidence : seule la pratique enseigne ...
Les éléments semi- et totalement artificiels nous aident, mais nous envahissent et nous éloignent de la nature. Les éléments que nous considérons comme "de la décoration" ont souvent une fonction traditionnelle physiologique : ainsi des tapis qui participent de l'isolation, tout comme les rideaux.
Les besoins se comprennent dans le jeu des références : la culture est un nécessité. Sous son apparente objectivité, la technique oriente la pratique. Elle acte des choix.
Savoir disparaître est la leçon des objets techniques. L'apport des spécialistes vaut-il leur dépendance ?
"Se sentir bien
Ne pas sentir quelqu'un
une addition salée
Toucher son salaire
Bien entendu
C'est clair"
Généralité de la notion, particularité du déficit
L'assistance qui doit dsparaître
Les variations : subjectivité et standard
Les besoins et la réglementation
Comment le faire oublier
Les seuils
Les non perceptions : exemple des rayonnements
Le refus de la perception
Le second plan, derrière la focalisation
La lumière en peinture : opportunité des marines
La focalisation, puissance de l'image
L'impressionisme : aller plus loin dans le regard
L'analyse de la lumire en peinture :
http://www.peintre-analyse.com/ombre.htm